Ah, le copywriting ! Ce mot est sur toutes les lèvres depuis quelques années et pourtant…
…il reste méconnu.
Le copywriting, c’est l’art d’écrire du contenu percutant et engageant dans le but de promouvoir des produits, services ou idées.
Et il a le vent en poupe !
Pourquoi ?
Tout simplement, car il joue un rôle essentiel dans le domaine du marketing et de la communication.
Mais attention, si cette compétence est à la mode et très recherchée, elle est aussi très souvent victime de préjugés et les idées reçues du copywriting ternissent son image.
C’est ce que l’on va voir dans cet article :
Sommaire :
1. Le copywriting c’est facile. Tout le monde peut le faire.
À première vue oui. Après tout, il suffit d’un clavier pour écrire..
Mais il faut différencier « écrire » et « maîtriser le copywriting ».
Le copywriting c’est un mélange subtil entre émotion, persuasion et information.
Il faut une compréhension profonde du public cible, une connaissance des techniques rédactionnelles, mais surtout une capacité à susciter des émotions qui poussent à l’action.
Mais ce n’est pas tout.
Ce n’est pas qu’une histoire de belles phrases, de grammaire ou de syntaxe parfaite.
Derrière chaque ligne, il y a des heures de recherche, de réflexion, d’analyse, de relecture…
Chaque phrase est sculptée avec soin.
Alors oui, tout le monde peut écrire.
Mais affirmer que le copywriting c’est facile, c’est mal connaître la complexité de ce métier.
Cette idée reçue est l’un des plus grands mythes autour du copywriting.
2. Le copywriting, c’est juste de la manipulation.
C’est un stéréotype courant.
Parmi les idées reçues du copywriting, on retrouve la manipulation, le mensonge et l’art de la répétition.
Pourtant, la réalité est bien différente.
Le travail d’un vrai copywriter consiste à créer des textes percutants, informatifs et engageants, qui répondent aux besoins du public et génèrent de la valeur pour les entreprises.
Autrement dit, un copywriter compétent utilise son talent pour informer et persuader, et non pour tromper ou manipuler.
Au contraire, il vise à les informer et à les persuader de manière éthique et transparente, en mettant en avant les avantages et les caractéristiques des produits ou services dont il fait la promotion.
Le vrai copywriting ne repose donc pas sur la tromperie. Un copywriter digne de ce nom va chercher à informer avec justesse et persuader avec sincérité.
Devenir copywriter nécessite donc d’être créatif, empathique et d’avoir des compétences rédactionnelles.
D’ailleurs… les meilleurs copywriters sont ceux qui réussissent à captiver leur audience, à susciter l’intérêt et à encourager l’action, tout en respectant les valeurs et l’intégrité de leur métier.
3. Les copywriters ? Des vendeurs de tapis
Ce n’est pas bien de faire une généralité !
Encore une fois il s’agit d’une idée reçue du copywriting.
Tous les copywriters ne sont pas à mettre dans le même panier.
Car tous les copywriters ne se valent pas.
La montée en puissance du digital a fait exploser la demande de contenu en ligne.
Par conséquent, les entreprises font de plus en plus appel à des copywriters pour les renforcer leur présence sur internet.
Le problème ?
Où il y a de la demande, il y a ceux qui veulent en profiter.
De nombreuses personnes, qui ont senti le vent tourner, ont décidé de s’autoproclamer « copywriter”, sans pour autant maîtriser les fondamentaux du copywriting.
Résultat ? Des contenus de faibles qualités
Et face à ces “faux copywriters”, l’image des copywriters authentiques se retrouve ternie.
D’où cette idée reçue du copywriting.
Les clients malchanceux, après une ou plusieurs déceptions, peuvent avoir l’impression que tous les copywriters sont des marchands de rêves inefficaces.
Mais je vous rassure : Non les vrais copywriters ne sont pas des vendeurs de tapis.
Et pour les reconnaître, il suffit de se renseigner un peu.
4. « Copywriter » est juste un terme à la mode pour « rédacteur »
Voilà une idée reçue du copywriting qui mérite qu’on s’y attarde.
À première vue, on pourrait penser que “copywriter” c’est rien de plus qu’un terme à la mode pour dire “rédacteur”.
Mais soyons honnêtes, c’est loin d’être le cas.
Oui, le copywriting, tout comme la rédaction joue avec les mots et raconte des histoires.
Mais il y a une nuance plutôt importante qui fait toute la différence.
Le copywriting, c’est l’art de la persuasion.
Ça implique la rédaction, mais le copywriting se concentre sur la persuasion et la conversion, ce qui demande une approche et des compétences différentes.
J’aime comparer le rédacteur à un chef cuisinier qui prépare un bon plat, bien équilibré et savoureux.
Le copywriter lui, c’est ce chef qui va venir ajouter cette épice “spéciale”, ce petit plus, qui transforme un plat savoureux mais ordinaire en une expérience culinaire incroyable.
5. Avec une formation en poche, je suis copywriter !
Internet est une mine d’or d’informations.
Oui, tout le monde peut se proclamer copywriter du jour au lendemain après avoir suivi une formation en ligne.
Mais soyons francs, est-ce que cela suffit vraiment pour exceller dans ce métier?
Non, c’est une des idées reçues du copywriting.
Découvrir les bases du copywriting, c’est une chose.
Mais maîtriser cet art de la persuasion, les émotions de votre public et adapter votre message en conséquence, c’est tout un autre niveau.
Et ça ne s’improvise pas.
Aujourd’hui le copywriting semble être devenu le nouvel Eldorado du web.
On voit surgir de partout des formations promettant monts et merveilles.
Mais beaucoup de ces formations manquent de qualité.
Je les appelle les “vendeurs de formation”.
Vous savez, ces personnes qui se proclament expert en copywriting, mais dont l’expertise se limite à assembler du contenu pomper à gauche et à droite?
Pour ces personnes, le copywriting se résume à des formules toutes faites, à copier coller.
Donc un conseil, ne vous laissez pas séduire par des promesses trop belles pour être vraies.
Cherchez les formateurs qui vivent réellement de ce qu’ils enseignent, qui prônent éthique et transparence.
D’ailleurs, pour ceux qui cherchent un véritable apprentissage, nous avons rédigé un article qui détaille comment se former efficacement et gratuitement au copywriting.
Le copywriting est une vraie expertise, qui mérite d’être reconnu à sa juste valeur.
Et c’est ce qu’on essaye de prôner dans Copy Room, notre mastermind de copywriter.
6. L’IA va remplacer les copywriters
L’intelligence artificielle (IA) progresse à grands pas dans le domaine de la génération de contenu, mais, l’idée qu’elle remplacera totalement les copywriters est une vision trop simplifiée de la situation.
Et c’est une des idées reçues du copywriting.
L’IA est déjà capable de produire des contenus basiques, comme des descriptions de produits, des rapports simples ou des résumés.
Les copywriters qui se limitent à ces types de contenus, sans ajouter une réelle valeur ou une touche créative, pourraient effectivement voir leur rôle menacé.
Cela signifie que ceux qui n’apportent pas de valeur ajoutée ou de réflexion stratégique à leur travail pourraient être les plus vulnérables à l’automatisation.
Plutôt que la disparition pure et simple du métier, ce que nous observons est une évolution du rôle.
Le copywriter moderne doit être bien plus polyvalent qu’auparavant.
En plus de la rédaction persuasive, il est souvent attendu qu’il comprenne les rouages du marketing, du SEO, et même qu’il ait des compétences de business developer.
Cette polyvalence le rendra indispensable, même à l’ère de l’IA.
8. Le copywriting est mort à cause de la vidéo et des contenus visuels
J’ai souvent entendu parler, que la montée de la vidéo allait signer l’arrêt de mort du copywriting.
Encore une idée reçue du copywriting.
Vous voyez quand vous scrollez sur TikTok, lorsque vous regardez une VSL (Video Sales Letters), une pub YouTube ou des réels sur Instagram ? Qu’y a-t-il derrière ? Un script. Et qui écrit ce script ? Bien souvent il s’agit d’un copywriter.
D’ailleurs, malgré la prolifération des vidéos, la demande de copywriters n’a jamais été aussi forte.
Pourquoi ?
Parce que derrière chaque vidéo captivante, il y a un copywriter qui a su raconter une histoire ,qui a su toucher le public, qui a su faire la différence.
Les formats évoluent oui, mais la nécessité de raconter une histoire, de persuader, et d’appeler à l’action reste universelle.
Le copywriting n’est pas près de disparaître, c’est une idée reçue.
Il s’adapte, se transforme, il évolue… Mais il reste toujours au cœur de la communication digitale.
9. Les copywriters travaillent seuls ?
Voici l’une des plus grosses idées reçues du copywriting.
Être copywriter ce n’est pas travailler en solitaire, isolé, derrière son écran.
Bien sûr le copywriter rédige en solitaire.
Mais penser qu’on peut s’améliorer en restant dans son coin…
… C’est comme croire qu’on peut apprendre à danser la valse sans jamais pratiquer en binôme.
J’ai un secret à partager avec vous…
Le feedback, c’est l’or du copywriter.
Pour évoluer et développer ses compétences en copywriting, il faut se faire relire.
Chaque retour, chaque critique constructive, c’est une pépite qui nous fait grandir.
L’interaction, le travail d’équipe, c’est ce qui permet de pousser les limites, de voir des angles différents…
Mais aussi de contrer la fameuse “malédiction du savoir”.
Je vous explique : Ce qui est clair et coule de source pour vous, ne l’est pas forcément pour les autres.
D’où l’intérêt de la relecture.
Vous pensez peut-être : “Mais comment faire si je suis freelance et seul ? ”
Et bien c’est exactement la raison pour laquelle j’ai créé Copy House, le mastermind et collectif de copywriters.
Au sein de ce groupe, on s’entraide, on se challenge, on se relit.
On sort des copy d’un tout autre niveau, parce qu’on collabore, parce qu’on partage, parce qu’on se pousse vers le haut.
Alors pour toutes les personnes qui pensent encore que le copywriting est un métier solitaire : Détrompez-vous. Ne croyez pas cette idée reçue.
Un bon copywriter sait qu’il a besoin des autres pour grandir.
Pingback: Les 10 qualités indispensables pour devenir copywriter