La relecture n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Même pour les pros du copywriting.
Pourquoi ? Parce que personne n’est parfait.
Les meilleurs copywriters le savent : personne n’est à l’abri d’un angle mort, d’une formulation maladroite ou d’un argument qui ne tient pas la route.
C’est pourquoi ils cherchent constamment des retours, des « What If », des perspectives nouvelles qui peuvent transformer un bon texte en un texte exceptionnel.
La relecture entre copywriters est donc essentiel et c’est un vrai filet de sécurité. Ça vous évite les bourdes. Ça booste la qualité de vos textes. Ça vous fait progresser, aussi.
Alors, comment ça marche concrètement ? C’est ce qu’on va voir dans cette article :
SOMMAIRE :
1. Les avantages de la relecture entre copywriters
A) Éviter la malédiction du savoir
Vous connaissez ? En fait la malédiction du savoir c’est lorsqu’on est tellement dans notre sujet qu’on oublie que le lecteur, lui, n’y connaît rien.
Résultat ? On écrit des trucs incompréhensibles.
Exemple :
« Optimisez votre ROI grâce à une stratégie CTA percutante dans votre funnel inbound. »
Hein ? De quoi on parle là ?
Avec une bonne relecture, ça devient :
« Augmentez vos ventes en incitant vos visiteurs à agir sur votre site. »
C’est clair, c’est simple. Ça parle à tout le monde.
La malédiction de la connaissance, c’est un vrai piège.
Plus on maîtrise un sujet, plus on a du mal à l’expliquer simplement…
Et c’est là que la relecture entre copywriters entre en jeu.
Les personnes qui vous relisent vont pouvoir repérer les passages trop techniques, trop jargonneux. Elles vont vous pousser à vulgariser, à rendre votre texte accessible.
B) Les « What If »
Les « What If » sont une technique essentielle lors de la relecture en copywriting. C’est simple : au lieu de juste dire ce qui ne va pas, le relecteur propose des alternatives. Et ça, ça change tout !
Par exemple, au lieu de se contenter de critiquer une phrase, il va suggérer : « Et si on disait ça autrement ? »
C’est un vrai brainstorming.
Et ce qui est génial avec les « What If »…
… C’est qu’ils vous poussent à réfléchir différemment.
Ils vous incitent à explorer de nouvelles façons de formuler vos idées.
Parfois, une simple suggestion peut transformer une phrase banale en quelque chose de vraiment accrocheur.
Et le meilleur dans tout ça ? Ça marche dans les deux sens.
En relisant les textes des autres, vous affinez aussi votre propre créativité. Vous découvrez de nouvelles techniques et des tournures que vous n’auriez peut-être même pas envisagées.
En gros, les « What If » ajoutent vraiment quelque chose à la relecture. Ils ne se contentent pas de corriger mais ils enrichissent vos écrits.
C’est un vrai échange, et ça fait progresser tout le monde !
C) Trouver le bon équilibre
Trop d’infos tuent l’info. Pas assez, ça ne convainc personne. La relecture aide à trouver le juste milieu.
Un bon relecteur va repérer les passages qui sont trop chargés ou, au contraire, trop légers.
Il va vous guider pour que votre texte soit à la fois complet et facile à lire.
L’équilibre, c’est essentiel en copywriting. C’est savoir doser l’émotion et la raison, les faits et les anecdotes, les arguments et les preuves…
En vous faisant relire, vous pourrez ajuster votre contenu pour qu’il soit percutant et engageant, tout en gardant l’attention de votre lecteur.
2. Comment mettre en place une relecture efficace
A) Choisir les bons relecteurs
Tous les relecteurs ne se valent pas. Il faut trouver quelqu’un qui comprend votre style, votre ton. Quelqu’un qui connaît votre domaine, mais pas trop. Assez pour comprendre, pas assez pour tomber dans la même malédiction de la connaissance que vous.
Le relecteur idéal, c’est aussi quelqu’un de franc. Quelqu’un qui n’a pas peur de vous dire quand ça ne va pas. Mais qui sait le faire de manière constructive.
Chez Copy House, on a mis en place un système de relecture mutuelle. Chacun relit les autres. Ça permet d’avoir des regards différents sur chaque texte. Et ça crée une vraie dynamique d’équipe.
B) Donner un feedback constructif
Relire, ce n’est pas critiquer. C’est aider à améliorer.
Voici quelques règles d’or pour un feedback efficace :
- Commencez par le positif. Il y a toujours quelque chose de bien dans un texte.
- Soyez précis. « C’est pas terrible » ne sert à rien. Expliquez pourquoi ça ne marche pas.
- Proposez des solutions. C’est là que les « What If » entrent en jeu.
- Restez bienveillant. Derrière chaque texte, il y a quelqu’un qui a bossé dur.
Un bon feedback, ça ressemble à ça :
« J’aime beaucoup ton accroche, elle est percutante. Par contre, le deuxième paragraphe est un peu confus. Et si on le restructurait comme ça… ? »
C) Recevoir un feedback
Recevoir des critiques, ce n’est pas toujours facile. Voici comment bien le gérer :
- Ne prenez rien personnellement. Ce n’est pas vous qu’on critique, c’est le texte.
- Écoutez sans interrompre. Laissez le relecteur aller au bout de sa pensée.
- Posez des questions. Si quelque chose n’est pas clair, demandez des précisions.
- Prenez du recul. Ne réagissez pas à chaud. Laissez les commentaires reposer un jour ou deux.
- Faites le tri. Tous les retours ne sont pas bons à prendre.
Rappelez-vous : le but, c’est de s’améliorer. Chaque retour est une opportunité d’apprendre, de progresser.
3. Les outils pour une relecture efficace
A) La lecture à voix haute
Ça peut paraître simple, mais lire votre texte à voix haute est super efficace.
Ça vous permet de repérer les phrases qui ne coulent pas, les répétitions et les erreurs de rythme. En entendant votre texte, vous aurez une meilleure idée de son impact.
Encore mieux : enregistrez-vous en lisant votre texte et réécoutez-vous ensuite.
Vous serez surpris de ce que vous allez découvrir.
Ça peut vraiment vous aider à identifier des tournures maladroites et à améliorer le flow de votre écriture.
B) Les outils numériques
Il existe plein d’outils en ligne pour vous aider dans votre relecture. MerciApp, Hemingway App, Antidote… Ces outils repèrent les fautes d’orthographe, de grammaire, mais aussi les phrases trop longues ou trop complexes.
D’ailleurs vous bénéficiez de 30% de remise sur MerciApp en utilisant le code : COPYHOUSE
Attention quand même car ces outils sont des aides, pas des remplaçants.
Utilisez-les pour compléter votre propre relecture, pas pour la remplacer.
C) La méthode du « changement de contexte »
Cette technique consiste à changer la mise en forme de votre texte avant de le relire. Changez la police, la taille, la couleur. Ou imprimez-le et relisez-le sur papier.
Ça peut paraître anodin, mais ça marche. En changeant le contexte, vous forcez votre cerveau à voir le texte différemment. Vous repérez des choses que vous n’auriez pas vues autrement.
4. Les pièges à éviter
A) La procrastination
« Je relirai plus tard. » C’est le piège classique.
On reporte, on reporte… et on finit par envoyer un texte non relu.
Ne tombez pas dedans ! La procrastination, c’est le pire ennemi du copywriter.
On se dit qu’on a le temps, qu’on se fera relire demain, ou après le café, ou quand on aura fini cet autre projet urgent.
Et puis trop tard ! Le délai est là, et on envoie un texte bourré de coquilles et de phrases bancales.
La solution ? Intégrez la relecture dans votre processus d’écriture.
C’est une étape comme une autre, pas une option. Planifiez-la dès le début. Mettez-la dans votre agenda si besoin. Traitez-la comme une partie essentielle de votre travail, parce que c’est exactement ce qu’elle est.
B) L’ego surdimensionné
« Je suis trop bon pour avoir besoin d’être relu. » Faux.
Même les meilleurs se font relire. L’humilité, c’est la clé du progrès.
L’ego, c’est le tueur silencieux de la qualité.
On pense qu’on est au-dessus de tout ça, qu’on est trop expérimenté pour faire des erreurs…
Mais devinez quoi ? Même les plus grands auteurs ont des éditeurs.
Même les journalistes les plus expérimentés ont des relecteurs.
Rappelez-vous : la relecture n’est pas une remise en question de vos compétences.
Clairement pas. C’est un outil pour les affiner. Accepter la critique constructive, c’est comme ça qu’on progresse.
C) La peur du jugement
« Et si on trouve mon texte nul ? » C’est normal d’avoir cette crainte.
Mais rappelez-vous : la relecture n’est pas un jugement. C’est une aide.
C’est une opportunité de s’améliorer.
La peur du jugement, c’est un vrai frein à main tiré en permanence. Si vous vous sentez paralysé par cette peur, vous souffrez peut-être du syndrome de l’imposteur.
Ça vous empêche d’avancer, de prendre des risques, d’explorer de nouvelles idées.
Et au final, ça nuit à votre créativité et à la qualité de votre travail.
Changez votre perspective. Voyez la relecture comme un cadeau. Parce que oui, c’est un cadeau.
C’est quelqu’un qui prend le temps de lire attentivement votre travail et de vous donner des retours.
C’est une chance d’avoir un regard extérieur, de découvrir des angles morts que vous n’auriez jamais vus tout seul.
Et puis, rappelez-vous : personne ne naît copywriter. On apprend, on s’améliore, on évolue.
Chaque retour, chaque suggestion, c’est une marche de plus vers l’excellence. Alors, au lieu de craindre le jugement, accueillez-le comme une opportunité de grandir.
Conclusion : la relecture, votre meilleur allié
La relecture entre copywriters, c’est pas une option. C’est indispensable.
C’est ce qui fait la différence entre un texte correct et un texte à succès.
Alors oui, ça prend du temps. Oui, ça demande de l’énergie. Et oui, faut mettre son ego de côté.
Mais les avantages sont énormes. Vous progressez plus vite. Vos textes sont meilleurs. Et vous gagnez en confiance.
Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Rejoignez une communauté comme Copy House. Faites de la relecture une habitude.
Au début, c’est pas toujours facile. Mais très vite, vous allez adorer.
Vous allez même en redemander…
…Parce que vous aurez compris que c’est comme ça qu’on devient un pro en copywriting.
Autres articles :