Le neuromarketing, vous connaissez ?
Ce mot peut sembler barbare, mais en réalité, il fait partie de notre vie de tous les jours.
Chaque choix que nous faisons est influencé par nos émotions, souvent guidées par ce que j’appelle les « hormones du bonheur« .
Comprendre leur rôle peut vraiment améliorer vos écrits et votre capacité à capter l’attention et à convaincre.
Je dirais même que maîtriser l’utilisation de ces hormones est indispensable pour produire un bon copywriting.
Dans cet article, je vais vous expliquer comment utiliser la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine et l’endorphine dans vos stratégies marketing.
Vous verrez, c’est très simple et ça peut faire une grande différence !
SOMMAIRE
1. Qu’est-ce que le neuromarketing et pourquoi l’utiliser en copywriting ?
Le neuromarketing, c’est simple, c’est l’utilisation des neurosciences en marketing. Une approche qui nous permet enfin de scanner et comprendre ce qu’il se passe réellement dans le cerveau des consommateurs.
Plutôt que de se fier à des stats ou des sondages, on peut observer les zones cérébrales qui s’activent face à différents stimuli publicitaires. Grâce à l’imagerie cérébrale, rien ne nous échappe des processus mentaux inconscients qui mènent à l’achat.
Une vraie révolution quand on sait que notre boulot en tant que copywriters, c’est justement de déclencher certaines émotions, certaines réactions chez les prospects avec nos écrits. Le neuromarketing nous dit EXACTEMENT comment faire !
Mais l’atout majeur, c’est l’exploitation des célèbres « hormones du bonheur » pour créer une copie ultra-efficace. Je parle de la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine et l’endorphine.
Ces molécules contrôlent nos humeurs, nos comportements, nos décisions d’achat.
En maîtrisant les leviers qui permettent de les stimuler, on détiendra les codes d’un copywriting dopé à l’émotion. Des écrits qui sauront :
- Créer l’anticipation grâce à la dopamine
- Nourrir la fierté avec la sérotonine
- Tisser des liens forts grâce à l’ocytocine
- Pousser au dépassement de soi avec l’endorphine
2. Les hormones du bonheur : Dopamine, Sérotonine, Ocytocine, Endorphine
A) Dopamine : L’hormone du plaisir et de la récompense
La dopamine, cette fameuse « hormone du plaisir » dont tout le monde parle (vous vous rappelez du tube de Kungs ?).
Mais en réalité, son rôle est bien plus puissant que juste nous procurer du bon temps.
Elle est déclenchée par des stimulis comme le sucre, l’alcool, le sexe, les jeux, ou quand on a une chance de gagner quelque chose.
La dopamine, vous venez de le lire, c’est l’hormone qui crée l’anticipation, le désir profond de récompense.
Et les marketers l’ont bien compris !
Certaines des plus grandes réussites marketing reposent entièrement sur des mécanismes de dopamine (très) bien huilés.
Prenez les jeux mobiles par exemple. Toute leur conception vise à créer une forte dépendance grâce à la dopamine.
Gagner des niveaux, débloquer des récompenses, effectuer des « ouvertures de coffres »…
Autant de petits shoots de dopamine qui vous font revenir tous les jours pour en avoir plus.
Les réseaux sociaux aussi sont de véritables usines à dopamine. Chaque nouveau like, partage ou notification déclenche du plaisir ce qui nous incite à checker nos applis en continu.
Mais revenons au copywriting, comment utiliser la dopamine à votre avantage ?
- Gamifier
Et oui, les tests de personnalité, les quiz en tout genre qui pullulent sur internet ne sont pas là par hasard. Ils incitent à produire de la dopamine.
Vous pouvez proposer des défis, des quêtes à réaliser pour remporter des récompenses (accès premium, cadeaux…)
L’année dernière j’ai par exemple proposé des “quiz de Noël” dans mon collectif de copywriting et fait gagner des cadeaux.
2. Faites visualiser des gains, des récompenses
En tant que copywriter, votre job est de faire imaginer des récompenses, des gains futurs aux gens.
Un exemple:
« Imagine si…en investissant 100€ dans cette petite crypto méconnue, tu te retrouvais avec 100 000€ dans une semaine… Qu’est-ce que tu ferais ? »
C’est une technique éprouvée, mais attention, il faut sans cesse innover pour rester efficace.
Petit conseil : Restez transparents et un peu sceptiques dans vos projections, ça garde un ton crédible.
Mais attention ! Trop de dopamine peut rapidement lasser votre audience. Il faut bien sûr varier les stimuli et alternez avec d’autres « hormones » pour maintenir l’intérêt sur le long terme.
B) Sérotonine : L’hormone de l’accomplissement personnel
Poursuivons avec la sérotonine, l’hormone liée au sentiment de fierté, d’accomplissement personnel et de reconnaissance sociale.
C’est elle qui nous procure ce sentiment de réussite lorsqu’on atteint un objectif, qu’on reçoit des éloges ou qu’on gagne un défi.
Pour stimuler la sérotonine dans vos écrits, rien de tel que de faire ressortir le sentiment de réussite et de fierté que procurent vos produits/services.
Vantez les performances, les améliorations, les transformations que vous permettez à vos clients d’atteindre.
Exemple :
« Vous aurez plus confiance en vous lorsque vous présenterez votre texte à votre client car il aura été relus par plusieurs autres copywriters «
La sérotonine adore les chiffres, statistiques et témoignages prouvant l’efficacité. Illustrez vos promesses avec des données et des cas clients concrets.
Jouez aussi sur l’aspect compétition/reconnaissance sociale :
« Rejoignez les 5% des entrepreneurs les plus performants. »
La sérotonine se nourrit du désir de se démarquer et d’être valorisé.
Enfin, créez un sentiment d’exclusivité autour de votre offre. La sérotonine n’aime pas ce qui est accessible à tous ! Un conseil exclusif, une formation confidentielle, un groupe privé très sélectif… Autant d’appâts irrésistibles.
Encouragez vos clients à « être les héros » de leur propre histoire.
Mettez en avant des produits ou services qui leur permettront de ressentir un sentiment d’accomplissement ou d’avoir un statut supérieur.
Par exemple :
« Rejoignez le club des élites et découvrez comment dépasser vos limites. »
Mais attention, il faut prouver que ce club est réellement exclusif, sinon ça sonne creux. Restez crédibles pour que votre message ait vraiment d’impact.
C) Ocytocine : L’hormone de la connexion sociale
L’ocytocine, surnommée « l’hormone de l’amour », joue un rôle super important pour créer des liens sociaux et de la confiance.
Elle est produite quand on a des interactions chaleureuses avec d’autres personnes, comme faire des câlins, mais aussi quand on a un sentiment d’appartenir à un groupe.
Comment l’exploiter en marketing ?
Créez des groupes d’entraide, des communautés où vos clients peuvent interagir et s’épauler les uns les autres.
(C’est ce qu’on a voulu créer avec Copy House. Un véritable collectif d’entraide autour du copywriting.)
L’objectif est d’établir un lien affectif durable, bien plus fort qu’une simple transaction commerciale.
Le copywriting entre alors en jeu pour transmettre ces valeurs d’intimité, de partage, d’humanité.
Le ton utilisé doit ainsi véhiculer une forme de complicité, d’échange personnel avec le client.
Pour que votre message soit efficace, il faut polariser : être détesté par 50% des gens, mais adoré par les 50% restants.
Affichez vos convictions, ça renforcera ce sentiment d’appartenance.
D) Endorphine : L’hormone de la réduction de la douleur
L’endorphine est peut-être l’hormone la plus complexe à utiliser en copywriting.
C’est l’hormone de la « réduction de la douleur ». Elle est libérée quand on fait des efforts physiques intenses ou quand on ressent une douleur soudaine.
Mais l’endorphine a aussi un rôle à jouer dans nos écrits marketing. En stimulant sa libération, on peut pousser les lecteurs à se dépasser, à relever des défis.
Pour ce faire, misez sur le storytelling autour de vos produits/services. Illustrez des situations difficiles, des obstacles que vos offres permettront de surmonter.
Un exemple : « Rappelez-vous cette dernière montée, vos muscles criant de douleur, et comment notre produit vous a aidé à surmonter cette épreuve. »
L’endorphine crée une connexion profonde quand le consommateur peut s’identifier aux défis présentés. C’est puissant quand c’est bien utilisé.
Conclusion
Dans cet article , vous avez pu comprendre l’importance de l’utilisation du neuromarketing en copywriting.
Chaque hormone joue un rôle distinct dans la manière dont nous réagissons aux contenus, influençant des décisions d’achat souvent basées sur des réactions émotionnelles profondes plutôt que sur des considérations logiques.
En tant que copywriters, notre mission est d’engager, de convaincre et de convertir. Comprendre et appliquer les principes du neuromarketing n’est pas simplement une stratégie supplémentaire – mais ce doit être la base de notre façon de penser et d’écrire.
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vraiment très interessant cet article. J’adore l’idée d’utiliser les neurosciences (à des fins louables…)